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Investir dans son entreprise : bonne ou mauvaise idée ?
Investir dans son entreprise : bonne ou mauvaise idée ?
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18
 
November
 
2021
5
 minutes

Investir dans son entreprise : bonne ou mauvaise idée ?

Epsor passe au crible les avantages et risques de l’actionnariat salarié, et vous donne des clés pour placer votre argent dans les titres de votre société !
Guillaume Le Nagat
Expert épargne salariale

En France, l’actionnariat salarié rencontre un certain succès dans les sociétés cotées et non cotées. La loi PACTE de 2019 est venue renforcer l'intérêt que les salariés trouvent à investir dans les actions de leur entreprise et ambitionne le développement massif de cette épargne dans les toutes prochaines années. Alors que les Français ont beaucoup épargné pendant la crise de la COVID 19, cette épargne a-t-elle bénéficié à l'actionnariat salarié ?

Si l'on en croit les dernières statistiques de l'AFG, la part de l'actionnariat salarié s'est réduite en 2020 par rapport à 2019. Comment analyser cet apparent paradoxe ? Serait-ce lié au fait que la participation au capital de son entreprise comporte des risques renforcés en période d'incertitude économique ?

En résumé, investir dans son entreprise lorsqu’on est salarié : bonne ou mauvaise idée ? 🤷‍♂️

Epsor passe au crible les avantages et les risques de l’actionnariat salarié et vous donne des clés pour placer votre argent dans les titres de votre société, sans mettre en péril votre épargne. C’est parti !

1. Qu’est-ce que l’actionnariat salarié ?

☝️ L’actionnariat salarié consiste, pour les salariés d’une entreprise, à acquérir des actions ou des parts sociales de cette dernière à des conditions préférentielles (gratuité, décote sur le prix de l’action, abondement versé par l’entreprise… etc.) et sur le moyen-long terme.

En tant que salarié, il est possible d’entrer au capital de son entreprise de différentes façons. Un collaborateur peut en effet :

  • Bénéficier d’un Plan d’Attribution Gratuite d’Actions (PAGA). Dans ce cas, il n’a pas à financer l’achat de ses titres.
  • Détenir des stock-options, qui lui permettront d’acheter des actions à un tarif préférentiel.
  • Utiliser des Bons pour la Souscription d’Actions (BSA) octroyés par son employeur qui lui permettront d’acquérir des titres selon un tarif prédéfini et pendant une période limitée.
  • Utiliser des Bons de Souscription de Parts de Créateur d’Entreprise (BSPCE), octroyés par son employeur (SA, SAS ou SCA de moins de 15 ans), qui lui permettront, là encore, d’acheter des actions selon un prix fixe et pendant une durée déterminée.

Par ailleurs, les salariés peuvent détenir des actions de leur entreprise :

  • soit directement via un compte-titres (portefeuille) individuel, éventuellement logé dans leur Plan d’Epargne Entreprise (PEE) ;
  • soit indirectement, en achetant des parts dans un fonds d’actionnariat salarié (FCPE ou SICAVAS) composé des titres de leur entreprise et logé dans un PEE.

2. Pourquoi investir dans son entreprise lorsque l’on est salarié ?

L’actionnariat salarié présente des avantages notables pour l’entreprise (fidélisation et motivation des forces vives, amélioration de la marque employeur, stabilisation du capital ...etc.) comme pour les collaborateurs.

Un support d’investissement avantageux

Lorsqu’on est salarié, placer son argent dans les titres de son entreprise peut être avantageux à plusieurs égards :

En premier lieu, l’actionnariat salarié permet, dans certaines circonstances (actions gratuites, stock-options...etc.), d’acquérir des actions ou des parts sociales à des conditions préférentielles. Les collaborateurs peuvent en effet bénéficier d’une décote (« réduction ») sur le prix d’achat du titre ou même recevoir un abondement (aide financière) de la part de leur employeur lors de la souscription.

Par ailleurs, devenir actionnaire de son entreprise permet potentiellement de toucher des dividendes si l’organisation réalise des bénéfices. Il s’agit donc d’un levier pour se ménager un complément de revenu, en plus de son salaire. Mais ce n’est pas tout. En toute logique, acquérir des titres auprès de son employeur permet de se constituer un capital et, en cas de valorisation de l’action, d’accroître son patrimoine.

Enfin, l’actionnariat salarié permet de bénéficier d’une fiscalité intéressante. En effet, quand l’entreprise le propose, les collaborateurs peuvent utiliser les primes d’intéressement et/ou de participation versées sur leur PEE pour acheter des actions de leur entreprise. Or, le cas échéant, ces primes sont soumises aux prélèvements sociaux, mais exonérées d’impôt sur le revenu (IR). Les titres acquis gratuitement (AGA) ou via l’exercice de BSA, de BSPCE ou de stock-options sont quant à eux soumis à l’IR et imposables au moment de leur cession.

À savoir

Le régime fiscal applicable aux actions varie en fonction de la nature de ces dernières (stock options, BSPCE, BSA...etc.) et de leur mode de détention.

Contribuer à la gouvernance de son entreprise

L’actionnariat salarié est un moyen, pour les collaborateurs, de s’impliquer et de peser davantage dans la conduite de leur entreprise. En tant qu’actionnaires, les employés reçoivent en effet des droits fondamentaux : celui de percevoir des dividendes, mais aussi celui de participer et de voter aux assemblées générales (AG) ou encore celui d’être tenus informés de la vie de l’entreprise.

Investir dans son entreprise est donc un moyen, pour les collaborateurs, d’influer sur leur instrument de travail. Ceux-ci peuvent en effet défendre leurs intérêts lors des assemblées, par exemple en s’opposant au rachat de leur société par un concurrent dans le cadre d’une offre publique d’achat (OPA).

Ce levier démocratique s’avère particulièrement motivant pour les forces vives de l’entreprise. En plus de percevoir les fruits de l’ouvrage collectif (les dividendes), celles-ci peuvent en effet promouvoir leurs valeurs au sein de l’organisation et donner du sens à leur travail.

3. Investir son argent dans son entreprise : ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Particulièrement attractif à certains égards, l’actionnariat salarié présente tout de même une part de risques. Par conséquent, il n’est pas adapté à tous les profils et doit, le cas échéant, ne concerner qu’une petite partie de l’épargne des collaborateurs.

Un support d’investissement risqué 🚨

Placer tout ou partie de son épargne dans les actions d’une seule société concentre le risque sur un seul titre. D’ailleurs, l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) place l’actionnariat salarié au plus haut niveau dans son échelle du risque (niveau 7).

En effet, nombre d’événements sont susceptibles de faire baisser la valeur du titre. Une crise économique, l’entrée en vigueur d’une nouvelle réglementation, un scandale lié à l’entreprise ou encore l’émergence d’un nouveau concurrent peuvent faire perdre à l’actionnaire salarié tout ou partie du capital investi. En 2002, le cours de l’action Vivendi avait ainsi chuté, en 6 mois seulement, pour ne plus représenter que 70 % de son prix initialement proposé aux collaborateurs.

En misant toutes leurs économies sur la même société, les salariés s’exposent donc aux aléas subis par cette dernière. Ils prennent le risque de perdre tout ou partie des sommes investies et de devoir renoncer à certains de leurs projets (achat d’une résidence secondaire, travaux, voyages ...etc.).

Une double peine en cas de crise ou de faillite 🚨

Investir son argent dans son entreprise est doublement risqué !

En effet, lorsque son employeur est en mauvaise santé financière l’actionnaire salarié subit non seulement une dévalorisation de son patrimoine, mais aussi, potentiellement, une baisse de sa rémunération. Cette double peine doit inciter les collaborateurs à ne pas mettre tous leurs œufs dans le même panier.

4. Quelques précautions à prendre avant d’investir dans son entreprise

Vous l’aurez compris, investir dans son entreprise n’est pas anodin. Avant de se lancer, il convient par conséquent de prendre certaines précautions.

S’informer et s’éduquer avant de placer son argent 🎓

Avant d’investir ses économies ou ses primes dans les actions de son entreprise, il est nécessaire de bien s’informer à propos de l’état financier de cette dernière et de ses perspectives de développement.

Mieux encore, avant d’entrer au capital de sa société, il convient de se familiariser avec les rudiments de la finance, notamment avec les notions de risque, de diversification, de support d’investissement, ou encore d’enveloppe fiscale. (Félicitations, si vous lisez ces lignes, vous êtes sur la bonne voie !)

Diversifier ses investissements 🌱

On l’a vu, placer son argent dans les titres de son entreprise est un pari délicat. En effet, si les chances de gain existent, les risques de perdre tout ou partie du capital investi sont bien réels. Il est donc primordial de ne pas s’exposer de façon excessive en misant toutes ses économies sur une seule action.

Au contraire, il est vivement conseillé de diversifier ses avoirs. Pour cela, une fois la période de blocage des titres échue, les salariés peuvent céder des actions de leur entreprise et transférer une partie de leur épargne vers des supports d’investissements moins risqués ou plus adaptés à leurs projets (parts sociales d’autres sociétés, obligations, fonds ETF… etc.)

Demander conseil à un tiers de confiance 💡

Même avec une éducation financière de base, se repérer dans la jungle de l’investissement reste un exercice périlleux. Pour se constituer un patrimoine et réaliser ses projets (achat d’une résidence principale, mariage, départ à la retraite… etc.) dans les meilleures conditions, il est donc nécessaire de se faire conseiller et accompagner dans ses choix de placements.

Pouvoir bénéficier des éclairages d'un Conseiller en Gestion du Patrimoine spécialiste de l'Épargne Salariale comme chez Epsor constitue un apport appréciable. Ce dernier saura en effet définir avec chaque collaborateur sa sensibilité au risque, ses objectifs d’investissement ou encore l’horizon de ces derniers afin de lui proposer des solutions adaptées à son profil d’investisseur.

Le mot de la fin…

Lorsqu’on est salarié, acquérir des titres de son entreprise peut être particulièrement intéressant. L’actionnariat salarié représente en effet une occasion pour se constituer un patrimoine et se ménager un complément de revenu. Il s’agit également d’une façon de donner du sens à son travail en prenant part à la gouvernance de son entreprise.

Malgré ces atouts majeurs, il est nécessaire de prendre quelques précautions avant d’investir son épargne dans les actions de sa société. En effet, en cas de dévalorisation de l’action, les risques de perte en capital sont bien réels. Pire encore, si son entreprise est dans la tourmente, le salarié peut également voir son salaire impacté. Une double peine.

☝️ Pour parer ces éventualités et profiter des attraits de l’actionnariat salarié, il convient de toujours respecter la règle d’or de la diversification et d’adopter une stratégie d’investissement personnalisée. N’hésitez pas à vous faire accompagner !

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Investir dans son entreprise : bonne ou mauvaise idée ?
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Investir dans son entreprise : bonne ou mauvaise idée ?

Sommaire

1. L’épargne salariale et retraite, kézako ?
  • L’épargne salariale, comment ça marche ?
  • L’intéressement en bref
  • Intéressement & start-ups/scale-ups, le combo parfait
  • L’intéressement en chiffres
2. Une solution gagnant-gagnant !
  • Des économies pour tous
  • L’épargne salariale, un outil 360°
3. Mise en place de l’intéressement : tuto !
  • 7 choses à savoir sur l’accord d’intéressement
  • Les 3 grandes étapes à suivre
  • Les règles d’or pour un accord réussi
  • Use case #1: start-up de 200 collaborateurs
  • Use case #2 : start-up de 45 collaborateurs
4. 5 conseils pour bien choisir son prestataire
  • Le maître mot : la pédagogie
  • Une épargne qui ressemble à vos salariés !
  • L’importance d’une gamme d’investissement diversifiée • RSE : priorité aux valeurs de vos collaborateurs
  • Frais transparents & compétitifs
5. (Bonus) Soigner les finitions !
  • Les démarches administratives, on s’en occupe !
  • Communiquez, communiquez... et communiquez !
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En France, l’actionnariat salarié rencontre un certain succès dans les sociétés cotées et non cotées. La loi PACTE de 2019 est venue renforcer l'intérêt que les salariés trouvent à investir dans les actions de leur entreprise et ambitionne le développement massif de cette épargne dans les toutes prochaines années. Alors que les Français ont beaucoup épargné pendant la crise de la COVID 19, cette épargne a-t-elle bénéficié à l'actionnariat salarié ?

Si l'on en croit les dernières statistiques de l'AFG, la part de l'actionnariat salarié s'est réduite en 2020 par rapport à 2019. Comment analyser cet apparent paradoxe ? Serait-ce lié au fait que la participation au capital de son entreprise comporte des risques renforcés en période d'incertitude économique ?

En résumé, investir dans son entreprise lorsqu’on est salarié : bonne ou mauvaise idée ? 🤷‍♂️

Epsor passe au crible les avantages et les risques de l’actionnariat salarié et vous donne des clés pour placer votre argent dans les titres de votre société, sans mettre en péril votre épargne. C’est parti !

1. Qu’est-ce que l’actionnariat salarié ?

☝️ L’actionnariat salarié consiste, pour les salariés d’une entreprise, à acquérir des actions ou des parts sociales de cette dernière à des conditions préférentielles (gratuité, décote sur le prix de l’action, abondement versé par l’entreprise… etc.) et sur le moyen-long terme.

En tant que salarié, il est possible d’entrer au capital de son entreprise de différentes façons. Un collaborateur peut en effet :

  • Bénéficier d’un Plan d’Attribution Gratuite d’Actions (PAGA). Dans ce cas, il n’a pas à financer l’achat de ses titres.
  • Détenir des stock-options, qui lui permettront d’acheter des actions à un tarif préférentiel.
  • Utiliser des Bons pour la Souscription d’Actions (BSA) octroyés par son employeur qui lui permettront d’acquérir des titres selon un tarif prédéfini et pendant une période limitée.
  • Utiliser des Bons de Souscription de Parts de Créateur d’Entreprise (BSPCE), octroyés par son employeur (SA, SAS ou SCA de moins de 15 ans), qui lui permettront, là encore, d’acheter des actions selon un prix fixe et pendant une durée déterminée.

Par ailleurs, les salariés peuvent détenir des actions de leur entreprise :

  • soit directement via un compte-titres (portefeuille) individuel, éventuellement logé dans leur Plan d’Epargne Entreprise (PEE) ;
  • soit indirectement, en achetant des parts dans un fonds d’actionnariat salarié (FCPE ou SICAVAS) composé des titres de leur entreprise et logé dans un PEE.

2. Pourquoi investir dans son entreprise lorsque l’on est salarié ?

L’actionnariat salarié présente des avantages notables pour l’entreprise (fidélisation et motivation des forces vives, amélioration de la marque employeur, stabilisation du capital ...etc.) comme pour les collaborateurs.

Un support d’investissement avantageux

Lorsqu’on est salarié, placer son argent dans les titres de son entreprise peut être avantageux à plusieurs égards :

En premier lieu, l’actionnariat salarié permet, dans certaines circonstances (actions gratuites, stock-options...etc.), d’acquérir des actions ou des parts sociales à des conditions préférentielles. Les collaborateurs peuvent en effet bénéficier d’une décote (« réduction ») sur le prix d’achat du titre ou même recevoir un abondement (aide financière) de la part de leur employeur lors de la souscription.

Par ailleurs, devenir actionnaire de son entreprise permet potentiellement de toucher des dividendes si l’organisation réalise des bénéfices. Il s’agit donc d’un levier pour se ménager un complément de revenu, en plus de son salaire. Mais ce n’est pas tout. En toute logique, acquérir des titres auprès de son employeur permet de se constituer un capital et, en cas de valorisation de l’action, d’accroître son patrimoine.

Enfin, l’actionnariat salarié permet de bénéficier d’une fiscalité intéressante. En effet, quand l’entreprise le propose, les collaborateurs peuvent utiliser les primes d’intéressement et/ou de participation versées sur leur PEE pour acheter des actions de leur entreprise. Or, le cas échéant, ces primes sont soumises aux prélèvements sociaux, mais exonérées d’impôt sur le revenu (IR). Les titres acquis gratuitement (AGA) ou via l’exercice de BSA, de BSPCE ou de stock-options sont quant à eux soumis à l’IR et imposables au moment de leur cession.

À savoir

Le régime fiscal applicable aux actions varie en fonction de la nature de ces dernières (stock options, BSPCE, BSA...etc.) et de leur mode de détention.

Contribuer à la gouvernance de son entreprise

L’actionnariat salarié est un moyen, pour les collaborateurs, de s’impliquer et de peser davantage dans la conduite de leur entreprise. En tant qu’actionnaires, les employés reçoivent en effet des droits fondamentaux : celui de percevoir des dividendes, mais aussi celui de participer et de voter aux assemblées générales (AG) ou encore celui d’être tenus informés de la vie de l’entreprise.

Investir dans son entreprise est donc un moyen, pour les collaborateurs, d’influer sur leur instrument de travail. Ceux-ci peuvent en effet défendre leurs intérêts lors des assemblées, par exemple en s’opposant au rachat de leur société par un concurrent dans le cadre d’une offre publique d’achat (OPA).

Ce levier démocratique s’avère particulièrement motivant pour les forces vives de l’entreprise. En plus de percevoir les fruits de l’ouvrage collectif (les dividendes), celles-ci peuvent en effet promouvoir leurs valeurs au sein de l’organisation et donner du sens à leur travail.

3. Investir son argent dans son entreprise : ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Particulièrement attractif à certains égards, l’actionnariat salarié présente tout de même une part de risques. Par conséquent, il n’est pas adapté à tous les profils et doit, le cas échéant, ne concerner qu’une petite partie de l’épargne des collaborateurs.

Un support d’investissement risqué 🚨

Placer tout ou partie de son épargne dans les actions d’une seule société concentre le risque sur un seul titre. D’ailleurs, l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) place l’actionnariat salarié au plus haut niveau dans son échelle du risque (niveau 7).

En effet, nombre d’événements sont susceptibles de faire baisser la valeur du titre. Une crise économique, l’entrée en vigueur d’une nouvelle réglementation, un scandale lié à l’entreprise ou encore l’émergence d’un nouveau concurrent peuvent faire perdre à l’actionnaire salarié tout ou partie du capital investi. En 2002, le cours de l’action Vivendi avait ainsi chuté, en 6 mois seulement, pour ne plus représenter que 70 % de son prix initialement proposé aux collaborateurs.

En misant toutes leurs économies sur la même société, les salariés s’exposent donc aux aléas subis par cette dernière. Ils prennent le risque de perdre tout ou partie des sommes investies et de devoir renoncer à certains de leurs projets (achat d’une résidence secondaire, travaux, voyages ...etc.).

Une double peine en cas de crise ou de faillite 🚨

Investir son argent dans son entreprise est doublement risqué !

En effet, lorsque son employeur est en mauvaise santé financière l’actionnaire salarié subit non seulement une dévalorisation de son patrimoine, mais aussi, potentiellement, une baisse de sa rémunération. Cette double peine doit inciter les collaborateurs à ne pas mettre tous leurs œufs dans le même panier.

4. Quelques précautions à prendre avant d’investir dans son entreprise

Vous l’aurez compris, investir dans son entreprise n’est pas anodin. Avant de se lancer, il convient par conséquent de prendre certaines précautions.

S’informer et s’éduquer avant de placer son argent 🎓

Avant d’investir ses économies ou ses primes dans les actions de son entreprise, il est nécessaire de bien s’informer à propos de l’état financier de cette dernière et de ses perspectives de développement.

Mieux encore, avant d’entrer au capital de sa société, il convient de se familiariser avec les rudiments de la finance, notamment avec les notions de risque, de diversification, de support d’investissement, ou encore d’enveloppe fiscale. (Félicitations, si vous lisez ces lignes, vous êtes sur la bonne voie !)

Diversifier ses investissements 🌱

On l’a vu, placer son argent dans les titres de son entreprise est un pari délicat. En effet, si les chances de gain existent, les risques de perdre tout ou partie du capital investi sont bien réels. Il est donc primordial de ne pas s’exposer de façon excessive en misant toutes ses économies sur une seule action.

Au contraire, il est vivement conseillé de diversifier ses avoirs. Pour cela, une fois la période de blocage des titres échue, les salariés peuvent céder des actions de leur entreprise et transférer une partie de leur épargne vers des supports d’investissements moins risqués ou plus adaptés à leurs projets (parts sociales d’autres sociétés, obligations, fonds ETF… etc.)

Demander conseil à un tiers de confiance 💡

Même avec une éducation financière de base, se repérer dans la jungle de l’investissement reste un exercice périlleux. Pour se constituer un patrimoine et réaliser ses projets (achat d’une résidence principale, mariage, départ à la retraite… etc.) dans les meilleures conditions, il est donc nécessaire de se faire conseiller et accompagner dans ses choix de placements.

Pouvoir bénéficier des éclairages d'un Conseiller en Gestion du Patrimoine spécialiste de l'Épargne Salariale comme chez Epsor constitue un apport appréciable. Ce dernier saura en effet définir avec chaque collaborateur sa sensibilité au risque, ses objectifs d’investissement ou encore l’horizon de ces derniers afin de lui proposer des solutions adaptées à son profil d’investisseur.

Le mot de la fin…

Lorsqu’on est salarié, acquérir des titres de son entreprise peut être particulièrement intéressant. L’actionnariat salarié représente en effet une occasion pour se constituer un patrimoine et se ménager un complément de revenu. Il s’agit également d’une façon de donner du sens à son travail en prenant part à la gouvernance de son entreprise.

Malgré ces atouts majeurs, il est nécessaire de prendre quelques précautions avant d’investir son épargne dans les actions de sa société. En effet, en cas de dévalorisation de l’action, les risques de perte en capital sont bien réels. Pire encore, si son entreprise est dans la tourmente, le salarié peut également voir son salaire impacté. Une double peine.

☝️ Pour parer ces éventualités et profiter des attraits de l’actionnariat salarié, il convient de toujours respecter la règle d’or de la diversification et d’adopter une stratégie d’investissement personnalisée. N’hésitez pas à vous faire accompagner !

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