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Ce que la finance comportementale peut vous apprendre...
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5
 
July
 
2022
3
 minutes

Ce que la finance comportementale peut vous apprendre...

Les experts d’Epsor vous expliquent comment la finance comportementale peut vous aider à identifier vos émotions et à améliorer votre espérance de gains !
Valentine Burguet
Valentine Burguet
Conseillère en gestion de patrimoine

Enthousiaste, prudent, flambeur, stressé, excessif ou manque de confiance… Savoir identifier vos émotions et vos réactions peut vous éviter de mauvais choix dans vos placements. Les experts d’Epsor vous expliquent comment la finance comportementale peut vous aider à améliorer votre espérance de gains.

Lorsque vous choisissez d’investir sur une action, un fonds ou tout autre support proposé sur vos enveloppes d’investissement (PEE, PER, PEA, assurance-vie, etc.), votre décision peut vous paraître rationnelle, mais elle ne l’est pas forcément…

Les prix Nobel d’économie de 2002, Daniel Kahneman et Vernon Smith ont démontré que vous avez probablement fait un choix en suivant les émotions qui vous animaient au moment de votre décision. Même la météo a une influence !

Comment réagir ? Surmonter ses émotions ? 🤯

La finance comportementale est là pour vous ! Elle vous aide à décrire et à mesurer ces aspects psychologiques afin de vous permettre d’adopter un mode de gestion plus adapté.

1. Évaluer vos réflexes psychologiques

En principe, dans la théorie économique, les investisseurs sont, par hypothèse, rationnels. En réalité, chacun va réagir de manière tout à fait différente à un même événement. En effet, vous pouvez ne pas aimer prendre des risques, ou, au contraire, être très joueur avec votre argent. De même, vous pouvez être une personne naturellement sereine ou stressée en période mouvementée. Ou bien encore, si vous êtes face à d'importantes dépenses imprévues ou victime d’un accident de la vie, vous n’allez pas dépenser vos économies de la même manière qu’une personne qui vient de percevoir une somme d’argent importante ou un nouveau travail mieux rémunéré.

En cela, il est intéressant pour vous d’apprendre à vous connaître et de savoir estimer l’étendue de vos biens cognitifs et émotionnels. Rassurez-vous : il est tout à fait sain et normal d’en avoir. C’est d’ailleurs grâce à eux que les marchés fluctuent, qu’il peut se produire d’importantes baisses ou hausses sur les marchés.

Connaître vos comportements et attitudes sur les marchés financiers permet d’éviter qu’ils vous entraînent vers des pertes certaines. En effet, si vous mettez en place des règles de gestion pour les encadrer et apporter une dose de rationalité, ce qu’on appelle aussi le « money management », vous allez pouvoir vous appuyer sur elles en toutes circonstances pour fixer quand :

  • Vous prenez une partie ou la totalité de vos bénéfices
  • Vous coupez vos pertes
  • Vous renforcez vos positions
  • Vous changez de support

📌 Voici quelques exemples de règles :

  • Restez sur un rythme de transaction à peu près constant. Ce n’est pas parce que vous avez fait une succession de bons placements, qu’il faut en augmenter le nombre. Vous prenez le risque de tout perdre, et rapidement.
  • Pensez à diversifier mes positions. Si vous restez sur le même thème (secteur, position géographique, niveau de risque, etc.) pour chacun de vos investissements, certes vous avez sans doute une très bonne maîtrise du sujet, mais si la tendance s’inverse contrairement à votre anticipation, tous vos investissements seront perdants.
  • Plutôt que de boire les paroles d’un « gourou » de la finance ou de porter une trop grande attention aux rumeurs et bruits du marché, appuyez-vous sur des données factuelles et analysez-les : résultats, carnets de commandes, notation, interprétation personnelle des graphiques, etc.
  • Méfiez-vous de vos a priori positifs ou négatifs sur les dirigeants ou les personnes qui représentent l’entreprise. Ce biais peut vous entraîner à faire confiance ou avoir inutilement de la médisance sur une action. Là encore il faut s’appuyer sur des faits : des annonces de perspectives de chiffres d’affaires et de revenus systématiquement inférieures ou supérieures à ce qui est réalisé, un manque de transparence sur les difficultés rencontrées, etc.
  • Gardez aussi en tête cette règle : « les performances passées ne préjugent pas des performances futures ». Ne fixez pas d’objectifs sur les performances réalisées les plus élevées et exceptionnelles. La réalité va être bien en dessous de vos attentes. Donnez un objectif personnel, en tenant compte des différentes valorisations où une action a arrêté de progresser ou de baisser. Ce qu’on appelle des seuils et des résistances, sont beaucoup plus pertinents que les performances passées.

2. Les questionnaires MIF

Les teneurs de compte comme Epsor sont obligés par la législation de déterminer votre profil d’investissement avant même la souscription d’un produit ou d’un fonds.

En effet, depuis 2004, une directive européenne, appelée MiFID, oblige toute entreprise d’investissement ou de crédit fournissant des services d'investissement, qui collecte ou gère des capitaux d’investisseurs particuliers, à identifier le profil de risque et le niveau de connaissance financière pour chacun de leurs clients. Cela prend la forme d'un questionnaire dit « de connaissance du client ». Ce questionnaire a été renforcé par une seconde directive européenne en 2016, appelée MiFID2

De quoi s’agit-il ? 🧐

Les questions posées doivent permettre au teneur de compte d’évaluer votre connaissance et votre expérience en matière d’investissement et mieux vous connaître. Si une partie des questions peuvent avoir comme réponse « oui » ou « non », d’autres doivent être plus fines afin de vérifier et constater votre niveau réel et recueillir vos objectifs de placement. Voici quelques exemples de questions qui peuvent vous être posées :

  • Épargnez-vous ?
  • Contrôlez-vous l’évolution de la valeur de ces placements ?
  • Vous sentez vous exposé à un coup dur ?

Et de plus en plus, vous aurez également des questions de ce type :

  • Après avoir gagné 20%, un titre baisse de 25% puis remonte de 8%. Quel est votre gain : 3% ? 1,5% ? -2,8% ? - 4,2% ?
  • Qu’est-ce qu’un effet de levier : La vente d’un titre avant de l’avoir acheté ? La possibilité d’investir une somme d’argent plus importante que celle versée ? Le montant des gains obtenus après la cession de part d’un fonds ?
  • Une entreprise annonce un chiffre d’affaires en hausse de 200% et un résultat net part du groupe en repli de 5% et une dette qui a triplé. Que faites-vous : vous achetez ? Vous renforcez ? Vous conservez ? Vous allégez ? Vous vendez vos titres ?

Grâce à cet ensemble de questions, il est possible d’identifier votre niveau de risque et les produits financiers qui vous correspondent. Mais il ne faut pas s'arrêter là. N’hésitez pas à compléter les résultats obtenus par des tests de mise en situation. En effet, certaines plateformes d’investissement vous proposent de créer un portefeuille fictif avant d’investir réellement votre épargne. Cette période d’apprentissage va être riche d'enseignements sur vos réflexes, vos biais et votre compréhension des enjeux. Elle va vous conforter sur les aspects financiers que vous maîtrisez et ceux pour lesquels vous avez besoin d'approfondir vos connaissances.

Chez Epsor, pour renforcer le degré de connaissance des épargnants, nous proposons un ensemble de contenu pédagogique sur notre plateforme et site vitrine : vidéos (ex : De Fond(s) en Comble, une série d’interviews de gérants de fonds), podcasts (ex : Retour sur Investissement, un podcast qui revient sur l’actualité des marchés financiers), articles “épargnants” (avec des degrés de connaissances différents, du “néo-épargnant” au “super-épargnant”), webinars. Pour aller plus loin, Epsor propose également gratuitement des rendez-vous de 30 minutes avec un Conseiller en Gestion de Patrimoine !

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Ce que la finance comportementale peut vous apprendre...
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Sommaire

1. L’épargne salariale et retraite, kézako ?
  • L’épargne salariale, comment ça marche ?
  • L’intéressement en bref
  • Intéressement & start-ups/scale-ups, le combo parfait
  • L’intéressement en chiffres
2. Une solution gagnant-gagnant !
  • Des économies pour tous
  • L’épargne salariale, un outil 360°
3. Mise en place de l’intéressement : tuto !
  • 7 choses à savoir sur l’accord d’intéressement
  • Les 3 grandes étapes à suivre
  • Les règles d’or pour un accord réussi
  • Use case #1: start-up de 200 collaborateurs
  • Use case #2 : start-up de 45 collaborateurs
4. 5 conseils pour bien choisir son prestataire
  • Le maître mot : la pédagogie
  • Une épargne qui ressemble à vos salariés !
  • L’importance d’une gamme d’investissement diversifiée • RSE : priorité aux valeurs de vos collaborateurs
  • Frais transparents & compétitifs
5. (Bonus) Soigner les finitions !
  • Les démarches administratives, on s’en occupe !
  • Communiquez, communiquez... et communiquez !
Nous gérons l’épargne de leurs salariés

Enthousiaste, prudent, flambeur, stressé, excessif ou manque de confiance… Savoir identifier vos émotions et vos réactions peut vous éviter de mauvais choix dans vos placements. Les experts d’Epsor vous expliquent comment la finance comportementale peut vous aider à améliorer votre espérance de gains.

Lorsque vous choisissez d’investir sur une action, un fonds ou tout autre support proposé sur vos enveloppes d’investissement (PEE, PER, PEA, assurance-vie, etc.), votre décision peut vous paraître rationnelle, mais elle ne l’est pas forcément…

Les prix Nobel d’économie de 2002, Daniel Kahneman et Vernon Smith ont démontré que vous avez probablement fait un choix en suivant les émotions qui vous animaient au moment de votre décision. Même la météo a une influence !

Comment réagir ? Surmonter ses émotions ? 🤯

La finance comportementale est là pour vous ! Elle vous aide à décrire et à mesurer ces aspects psychologiques afin de vous permettre d’adopter un mode de gestion plus adapté.

1. Évaluer vos réflexes psychologiques

En principe, dans la théorie économique, les investisseurs sont, par hypothèse, rationnels. En réalité, chacun va réagir de manière tout à fait différente à un même événement. En effet, vous pouvez ne pas aimer prendre des risques, ou, au contraire, être très joueur avec votre argent. De même, vous pouvez être une personne naturellement sereine ou stressée en période mouvementée. Ou bien encore, si vous êtes face à d'importantes dépenses imprévues ou victime d’un accident de la vie, vous n’allez pas dépenser vos économies de la même manière qu’une personne qui vient de percevoir une somme d’argent importante ou un nouveau travail mieux rémunéré.

En cela, il est intéressant pour vous d’apprendre à vous connaître et de savoir estimer l’étendue de vos biens cognitifs et émotionnels. Rassurez-vous : il est tout à fait sain et normal d’en avoir. C’est d’ailleurs grâce à eux que les marchés fluctuent, qu’il peut se produire d’importantes baisses ou hausses sur les marchés.

Connaître vos comportements et attitudes sur les marchés financiers permet d’éviter qu’ils vous entraînent vers des pertes certaines. En effet, si vous mettez en place des règles de gestion pour les encadrer et apporter une dose de rationalité, ce qu’on appelle aussi le « money management », vous allez pouvoir vous appuyer sur elles en toutes circonstances pour fixer quand :

  • Vous prenez une partie ou la totalité de vos bénéfices
  • Vous coupez vos pertes
  • Vous renforcez vos positions
  • Vous changez de support

📌 Voici quelques exemples de règles :

  • Restez sur un rythme de transaction à peu près constant. Ce n’est pas parce que vous avez fait une succession de bons placements, qu’il faut en augmenter le nombre. Vous prenez le risque de tout perdre, et rapidement.
  • Pensez à diversifier mes positions. Si vous restez sur le même thème (secteur, position géographique, niveau de risque, etc.) pour chacun de vos investissements, certes vous avez sans doute une très bonne maîtrise du sujet, mais si la tendance s’inverse contrairement à votre anticipation, tous vos investissements seront perdants.
  • Plutôt que de boire les paroles d’un « gourou » de la finance ou de porter une trop grande attention aux rumeurs et bruits du marché, appuyez-vous sur des données factuelles et analysez-les : résultats, carnets de commandes, notation, interprétation personnelle des graphiques, etc.
  • Méfiez-vous de vos a priori positifs ou négatifs sur les dirigeants ou les personnes qui représentent l’entreprise. Ce biais peut vous entraîner à faire confiance ou avoir inutilement de la médisance sur une action. Là encore il faut s’appuyer sur des faits : des annonces de perspectives de chiffres d’affaires et de revenus systématiquement inférieures ou supérieures à ce qui est réalisé, un manque de transparence sur les difficultés rencontrées, etc.
  • Gardez aussi en tête cette règle : « les performances passées ne préjugent pas des performances futures ». Ne fixez pas d’objectifs sur les performances réalisées les plus élevées et exceptionnelles. La réalité va être bien en dessous de vos attentes. Donnez un objectif personnel, en tenant compte des différentes valorisations où une action a arrêté de progresser ou de baisser. Ce qu’on appelle des seuils et des résistances, sont beaucoup plus pertinents que les performances passées.

2. Les questionnaires MIF

Les teneurs de compte comme Epsor sont obligés par la législation de déterminer votre profil d’investissement avant même la souscription d’un produit ou d’un fonds.

En effet, depuis 2004, une directive européenne, appelée MiFID, oblige toute entreprise d’investissement ou de crédit fournissant des services d'investissement, qui collecte ou gère des capitaux d’investisseurs particuliers, à identifier le profil de risque et le niveau de connaissance financière pour chacun de leurs clients. Cela prend la forme d'un questionnaire dit « de connaissance du client ». Ce questionnaire a été renforcé par une seconde directive européenne en 2016, appelée MiFID2

De quoi s’agit-il ? 🧐

Les questions posées doivent permettre au teneur de compte d’évaluer votre connaissance et votre expérience en matière d’investissement et mieux vous connaître. Si une partie des questions peuvent avoir comme réponse « oui » ou « non », d’autres doivent être plus fines afin de vérifier et constater votre niveau réel et recueillir vos objectifs de placement. Voici quelques exemples de questions qui peuvent vous être posées :

  • Épargnez-vous ?
  • Contrôlez-vous l’évolution de la valeur de ces placements ?
  • Vous sentez vous exposé à un coup dur ?

Et de plus en plus, vous aurez également des questions de ce type :

  • Après avoir gagné 20%, un titre baisse de 25% puis remonte de 8%. Quel est votre gain : 3% ? 1,5% ? -2,8% ? - 4,2% ?
  • Qu’est-ce qu’un effet de levier : La vente d’un titre avant de l’avoir acheté ? La possibilité d’investir une somme d’argent plus importante que celle versée ? Le montant des gains obtenus après la cession de part d’un fonds ?
  • Une entreprise annonce un chiffre d’affaires en hausse de 200% et un résultat net part du groupe en repli de 5% et une dette qui a triplé. Que faites-vous : vous achetez ? Vous renforcez ? Vous conservez ? Vous allégez ? Vous vendez vos titres ?

Grâce à cet ensemble de questions, il est possible d’identifier votre niveau de risque et les produits financiers qui vous correspondent. Mais il ne faut pas s'arrêter là. N’hésitez pas à compléter les résultats obtenus par des tests de mise en situation. En effet, certaines plateformes d’investissement vous proposent de créer un portefeuille fictif avant d’investir réellement votre épargne. Cette période d’apprentissage va être riche d'enseignements sur vos réflexes, vos biais et votre compréhension des enjeux. Elle va vous conforter sur les aspects financiers que vous maîtrisez et ceux pour lesquels vous avez besoin d'approfondir vos connaissances.

Chez Epsor, pour renforcer le degré de connaissance des épargnants, nous proposons un ensemble de contenu pédagogique sur notre plateforme et site vitrine : vidéos (ex : De Fond(s) en Comble, une série d’interviews de gérants de fonds), podcasts (ex : Retour sur Investissement, un podcast qui revient sur l’actualité des marchés financiers), articles “épargnants” (avec des degrés de connaissances différents, du “néo-épargnant” au “super-épargnant”), webinars. Pour aller plus loin, Epsor propose également gratuitement des rendez-vous de 30 minutes avec un Conseiller en Gestion de Patrimoine !

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