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Combien de mois de salaire faut-il garder de côté ?
Combien de mois de salaire faut-il garder de côté ?
Epargnants
17
 
February
 
2023
5
 minutes

Combien de mois de salaire faut-il garder de côté ?

Combien mettre de côté pour se constituer une épargne de précaution, comment épargner, et sur quel support placer son argent ?
Valentine Burguet
Conseillère en gestion de patrimoine

Avoir une épargne de précaution, c’est-à-dire une somme d’argent immédiatement disponible pour faire face aux aléas de la vie, est indispensable pour vivre sereinement.

Mais combien de mois de salaire faut-il garder de côté pour affronter les coups durs sans avoir à s’endetter, comment épargner le montant souhaité et sur quel support le conserver ?

Dans cet article, Epsor fait le tour de la question. Bonne lecture !


Quel est le montant idéal de l’épargne de précaution ? 

👉 De manière générale, il est recommandé de garder de côté deux à six mois de salaire, ou plutôt de charges.

Cette fourchette vous semble large ? C’est tout à fait normal.

En effet, le montant idéal de l’épargne de précaution dépend du mode de vie de chacun, de ses engagements financiers et des risques auxquels elle ou il est exposé.

Pour savoir combien vous devez épargner au titre de votre fonds d’urgence, l’idéal est donc de partir de vos dépenses.


Combien avoir de côté au titre de son épargne de précaution ? 

👉 En pratique, pour calculer le montant de votre épargne de précaution :

- Faites le total de toutes les charges dont vous devez vous acquitter chaque mois : loyer, crédits bancaires, assurances, factures d’énergie, alimentation, etc.

- Puis multipliez la somme obtenue par le nombre de mois qui vous semble raisonnable au regard de la stabilité de votre situation et de votre degré d’anxiété.

Vous êtes une salariée qualifiée célibataire employée en CDI dans un secteur porteur ? Une épargne de secours correspondant à trois mois de dépenses pourra vous convenir.

Vous êtes en CDD avec un enfant à charge et êtes plutôt de nature inquiète ? Pour être serein, pourquoi ne pas garder l’équivalent de cinq mois de dépenses à portée de main ?


Attention : l’épargne de précaution, point trop n’en faut ! 

Se constituer une épargne de précaution est absolument nécessaire pour affronter les accidents de la vie (panne de chauffe-eau, animal de compagnie malade, démission, etc.).

Mais attention à ne pas être trop zélé, notamment si vous êtes d’un naturel « angoissé ».

En effet, votre matelas de sécurité n’est pas destiné à produire beaucoup de rendement. Autrement dit, en principe, il ne vous rapporte pas beaucoup d’argent.

Une fois vos deux à six mois de dépenses mis de côté, il est donc raisonnable d’arrêter d’alimenter votre fonds d’urgence.

Le cas échéant, continuez cependant d’économiser, mais en faisant fructifier votre argent afin de financer vos projets de vie et votre retraite.


Comment se constituer une épargne de précaution ? 

Vous avez désormais une idée de la somme qu’il vous faut garder de côté pour dormir sur vos deux oreilles.

Une question essentielle reste néanmoins en suspens : concrètement, comment faire pour se constituer une épargne de précaution ?


Épargner à proportion de ses ressources 

Plusieurs méthodes existent pour mettre de l’argent de côté et se constituer une épargne, même sans être riche.

La règle « 50/30/20 » préconise par exemple de consacrer 50 % de ses revenus à ses dépenses obligatoires (loyer, emprunts, courses de base, etc.), 30 % à ses loisirs (divertissements, vacances, habillement, etc.) et 20 % à son épargne.

Cette règle générique pourra convenir à certains épargnants. Cependant, elle n’est pas adaptée à tous.

Elle impliquera en effet un effort d’épargne trop important pour les revenus les plus bas ou les profils qui supportent de lourdes charges.

À l’inverse, elle représentera un effort d’épargne trop faible pour les hautes rémunérations ou les individus au mode de vie particulièrement frugal.

👉 En pratique, l’idéal est donc d’épargner en fonction de son salaire et de son train de vie. Pour cela :

  1. Faites le total de vos revenus (salaires, loyers, etc.) ;
  2. Puis faites le total de vos dépenses incompressibles (loyer, assurances, électricité, etc.) et courantes (alimentation, habillement, transports, loisirs, etc.) ;
  3. Enfin, déduisez vos dépenses de vos revenus. Vous obtiendrez alors la somme que vous pouvez épargner chaque mois.

Le résultat obtenu est en deçà de vos attentes ?

Deux options s’offrent à vous : augmenter vos revenus (plus simple à dire qu’à faire !) ou rationaliser vos sorties d’argent en faisant un budget.


Adopter les bonnes pratiques en matière d’épargne 

Vous connaissez désormais votre capacité d’épargne.

Dès lors, suivez quelques règles et astuces de base pour commencer à épargner :

Programmez un virement ou un prélèvement automatique tous les mois, en début de mois, depuis votre compte courant vers votre compte épargne ;

Mettez de côté vos rentrées d’argent exceptionnelles (primes de fin de CDD, cadeaux en argent, donations, etc.) afin de booster votre épargne sans effort supplémentaire ;

Commencez à épargner sur des supports d’investissement le plus tôt possible afin de bénéficier de la puissance des intérêts composés pour faire grossir votre patrimoine ;

Placez votre matelas de sécurité sur un support adapté à ce type d’épargne, c’est-à-dire sur un produit sans risque, non fiscalisé et permettant de retirer les fonds sans délai (livret A, livret de développement durable et solidaire…).


Sur quel support placer son épargne de précaution ?

Rendement, risque de perte en capital, disponibilité des fonds, fiscalité, frais bancaires, etc. : en matière d’épargne et d’investissement, tous les supports financiers ne se valent pas.

Alors quel produit choisir pour conserver son épargne de précaution ?


Le compte courant : c’est non !

❌ Garder votre fonds d’urgence sur votre compte courant n’est pas une bonne idée, et cela pour plusieurs raisons :

  • En premier lieu, vous pourriez être tenté de consommer cet argent disponible, et donc ruiner vos efforts d’épargne ;
  • Ensuite, l’argent qui se trouve sur votre compte courant est plus facilement accessible pour les éventuels pirates et fraudeurs à la carte bancaire ;
  • Enfin, les sommes hébergées sur votre compte en banque ne vous rapportent rien, de sorte que, dans un contexte inflationniste, elles se dévaluent.


La bonne idée : placer son fonds d’urgence sur un livret réglementé 

Avoir de l’argent de côté est indispensable à l’épanouissement et à la sécurité de tout un chacun. C’est pourquoi l’État a mis en place différents livrets d’épargne réglementés.

👉 Ces produits d’épargne permettent aux épargnants de se constituer un fonds d’urgence :

  • directement auprès de leur banque ;
  • sans frais bancaires ;
  • sans risque de perte en capital ;
  • en obtenant un rendement dont le taux est fixé par l’État ;
  • sans être imposé sur les intérêts générés (exonération d’impôt sur le revenu et de cotisations sociales) ;
  • et en pouvant effectuer des retraits à tout moment.

En fonction de votre profil, vous pouvez ainsi héberger votre épargne de précaution sur un ou plusieurs des produits d’épargne suivants :

  • Un Livret A rémunéré selon un taux d’intérêt annuel de 3 % (depuis le 1er février 2023) et plafonné à 22 950 € pour les versements ;
  • Un Livret de développement durable et solidaire (LDDS) rémunéré selon un taux d’intérêt annuel de 3 % (depuis le 1er février 2023) et plafonné à 12 000 € pour les versements ;
  • Un Livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux revenus modestes (21 393 € pour une personne seule), rémunéré selon un taux d’intérêt annuel de 6,1 % (depuis le 1er février 2023) et plafonné à 7 700 € pour les versements ;
  • Un Livret jeune, réservé aux personnes âgées de 12 à 25 ans, rémunéré selon un taux d’intérêt annuel de minimum 3 % et plafonné à 1600 € pour les versements.


Ces différents livrets d’épargne peuvent être cumulés.


👉Cependant, une fois le montant de votre fonds d’urgence atteint, pour épargner intelligemment et augmenter votre capital, la stratégie la plus pertinente consiste à placer vos économies sur des supports d’investissement plus risqués, mais aussi potentiellement plus rémunérateurs, tels que le Plan d’Épargne Retraite (PER individuel, PER Collectif ou PERCOI), le PEA (Plan d’Épargne en Actions) ou encore l’assurance vie.


Combien de mois de salaire faut-il mettre de côté ? Ce qu’il faut retenir 

Avoir un fonds d’urgence est indispensable pour faire face aux aléas de la vie sereinement.

Le nombre de mois de salaire à garder de côté dépend de vos dépenses, de la stabilité de votre situation financière, mais aussi de votre tempérament (plutôt anxieux ou tendance zen).

De manière générale, il est conseillé de prévoir une épargne de précaution d’un montant correspondant à 3 à 6 mois de charges (loyer, assurances, alimentation, etc.).

Pour économiser la somme correspondante, chacun doit déterminer le pourcentage de son salaire qu’il est en capacité d’épargner chaque mois.

Un taux d’épargne de 20 % est souvent recommandé, cependant chaque individu doit adapter son effort d’épargne en fonction de ses revenus et de ses dépenses.

En pratique, pour se constituer une épargne de précaution, l’idéal est d’effectuer des virements réguliers vers un livret d’épargne réglementé : un LEP, un Livret A ou un LDDS par exemple.

Une fois son matelas de sécurité constitué, il convient de continuer d’épargner, mais cette fois en faisant fructifier son argent en le plaçant sur un support d’investissement tel qu’un PER, un PEA ou une assurance vie.

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Sommaire

1. L’épargne salariale et retraite, kézako ?
  • L’épargne salariale, comment ça marche ?
  • L’intéressement en bref
  • Intéressement & start-ups/scale-ups, le combo parfait
  • L’intéressement en chiffres
2. Une solution gagnant-gagnant !
  • Des économies pour tous
  • L’épargne salariale, un outil 360°
3. Mise en place de l’intéressement : tuto !
  • 7 choses à savoir sur l’accord d’intéressement
  • Les 3 grandes étapes à suivre
  • Les règles d’or pour un accord réussi
  • Use case #1: start-up de 200 collaborateurs
  • Use case #2 : start-up de 45 collaborateurs
4. 5 conseils pour bien choisir son prestataire
  • Le maître mot : la pédagogie
  • Une épargne qui ressemble à vos salariés !
  • L’importance d’une gamme d’investissement diversifiée • RSE : priorité aux valeurs de vos collaborateurs
  • Frais transparents & compétitifs
5. (Bonus) Soigner les finitions !
  • Les démarches administratives, on s’en occupe !
  • Communiquez, communiquez... et communiquez !
Nous gérons l’épargne de leurs salariés

Avoir une épargne de précaution, c’est-à-dire une somme d’argent immédiatement disponible pour faire face aux aléas de la vie, est indispensable pour vivre sereinement.

Mais combien de mois de salaire faut-il garder de côté pour affronter les coups durs sans avoir à s’endetter, comment épargner le montant souhaité et sur quel support le conserver ?

Dans cet article, Epsor fait le tour de la question. Bonne lecture !


Quel est le montant idéal de l’épargne de précaution ? 

👉 De manière générale, il est recommandé de garder de côté deux à six mois de salaire, ou plutôt de charges.

Cette fourchette vous semble large ? C’est tout à fait normal.

En effet, le montant idéal de l’épargne de précaution dépend du mode de vie de chacun, de ses engagements financiers et des risques auxquels elle ou il est exposé.

Pour savoir combien vous devez épargner au titre de votre fonds d’urgence, l’idéal est donc de partir de vos dépenses.


Combien avoir de côté au titre de son épargne de précaution ? 

👉 En pratique, pour calculer le montant de votre épargne de précaution :

- Faites le total de toutes les charges dont vous devez vous acquitter chaque mois : loyer, crédits bancaires, assurances, factures d’énergie, alimentation, etc.

- Puis multipliez la somme obtenue par le nombre de mois qui vous semble raisonnable au regard de la stabilité de votre situation et de votre degré d’anxiété.

Vous êtes une salariée qualifiée célibataire employée en CDI dans un secteur porteur ? Une épargne de secours correspondant à trois mois de dépenses pourra vous convenir.

Vous êtes en CDD avec un enfant à charge et êtes plutôt de nature inquiète ? Pour être serein, pourquoi ne pas garder l’équivalent de cinq mois de dépenses à portée de main ?


Attention : l’épargne de précaution, point trop n’en faut ! 

Se constituer une épargne de précaution est absolument nécessaire pour affronter les accidents de la vie (panne de chauffe-eau, animal de compagnie malade, démission, etc.).

Mais attention à ne pas être trop zélé, notamment si vous êtes d’un naturel « angoissé ».

En effet, votre matelas de sécurité n’est pas destiné à produire beaucoup de rendement. Autrement dit, en principe, il ne vous rapporte pas beaucoup d’argent.

Une fois vos deux à six mois de dépenses mis de côté, il est donc raisonnable d’arrêter d’alimenter votre fonds d’urgence.

Le cas échéant, continuez cependant d’économiser, mais en faisant fructifier votre argent afin de financer vos projets de vie et votre retraite.


Comment se constituer une épargne de précaution ? 

Vous avez désormais une idée de la somme qu’il vous faut garder de côté pour dormir sur vos deux oreilles.

Une question essentielle reste néanmoins en suspens : concrètement, comment faire pour se constituer une épargne de précaution ?


Épargner à proportion de ses ressources 

Plusieurs méthodes existent pour mettre de l’argent de côté et se constituer une épargne, même sans être riche.

La règle « 50/30/20 » préconise par exemple de consacrer 50 % de ses revenus à ses dépenses obligatoires (loyer, emprunts, courses de base, etc.), 30 % à ses loisirs (divertissements, vacances, habillement, etc.) et 20 % à son épargne.

Cette règle générique pourra convenir à certains épargnants. Cependant, elle n’est pas adaptée à tous.

Elle impliquera en effet un effort d’épargne trop important pour les revenus les plus bas ou les profils qui supportent de lourdes charges.

À l’inverse, elle représentera un effort d’épargne trop faible pour les hautes rémunérations ou les individus au mode de vie particulièrement frugal.

👉 En pratique, l’idéal est donc d’épargner en fonction de son salaire et de son train de vie. Pour cela :

  1. Faites le total de vos revenus (salaires, loyers, etc.) ;
  2. Puis faites le total de vos dépenses incompressibles (loyer, assurances, électricité, etc.) et courantes (alimentation, habillement, transports, loisirs, etc.) ;
  3. Enfin, déduisez vos dépenses de vos revenus. Vous obtiendrez alors la somme que vous pouvez épargner chaque mois.

Le résultat obtenu est en deçà de vos attentes ?

Deux options s’offrent à vous : augmenter vos revenus (plus simple à dire qu’à faire !) ou rationaliser vos sorties d’argent en faisant un budget.


Adopter les bonnes pratiques en matière d’épargne 

Vous connaissez désormais votre capacité d’épargne.

Dès lors, suivez quelques règles et astuces de base pour commencer à épargner :

Programmez un virement ou un prélèvement automatique tous les mois, en début de mois, depuis votre compte courant vers votre compte épargne ;

Mettez de côté vos rentrées d’argent exceptionnelles (primes de fin de CDD, cadeaux en argent, donations, etc.) afin de booster votre épargne sans effort supplémentaire ;

Commencez à épargner sur des supports d’investissement le plus tôt possible afin de bénéficier de la puissance des intérêts composés pour faire grossir votre patrimoine ;

Placez votre matelas de sécurité sur un support adapté à ce type d’épargne, c’est-à-dire sur un produit sans risque, non fiscalisé et permettant de retirer les fonds sans délai (livret A, livret de développement durable et solidaire…).


Sur quel support placer son épargne de précaution ?

Rendement, risque de perte en capital, disponibilité des fonds, fiscalité, frais bancaires, etc. : en matière d’épargne et d’investissement, tous les supports financiers ne se valent pas.

Alors quel produit choisir pour conserver son épargne de précaution ?


Le compte courant : c’est non !

❌ Garder votre fonds d’urgence sur votre compte courant n’est pas une bonne idée, et cela pour plusieurs raisons :

  • En premier lieu, vous pourriez être tenté de consommer cet argent disponible, et donc ruiner vos efforts d’épargne ;
  • Ensuite, l’argent qui se trouve sur votre compte courant est plus facilement accessible pour les éventuels pirates et fraudeurs à la carte bancaire ;
  • Enfin, les sommes hébergées sur votre compte en banque ne vous rapportent rien, de sorte que, dans un contexte inflationniste, elles se dévaluent.


La bonne idée : placer son fonds d’urgence sur un livret réglementé 

Avoir de l’argent de côté est indispensable à l’épanouissement et à la sécurité de tout un chacun. C’est pourquoi l’État a mis en place différents livrets d’épargne réglementés.

👉 Ces produits d’épargne permettent aux épargnants de se constituer un fonds d’urgence :

  • directement auprès de leur banque ;
  • sans frais bancaires ;
  • sans risque de perte en capital ;
  • en obtenant un rendement dont le taux est fixé par l’État ;
  • sans être imposé sur les intérêts générés (exonération d’impôt sur le revenu et de cotisations sociales) ;
  • et en pouvant effectuer des retraits à tout moment.

En fonction de votre profil, vous pouvez ainsi héberger votre épargne de précaution sur un ou plusieurs des produits d’épargne suivants :

  • Un Livret A rémunéré selon un taux d’intérêt annuel de 3 % (depuis le 1er février 2023) et plafonné à 22 950 € pour les versements ;
  • Un Livret de développement durable et solidaire (LDDS) rémunéré selon un taux d’intérêt annuel de 3 % (depuis le 1er février 2023) et plafonné à 12 000 € pour les versements ;
  • Un Livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux revenus modestes (21 393 € pour une personne seule), rémunéré selon un taux d’intérêt annuel de 6,1 % (depuis le 1er février 2023) et plafonné à 7 700 € pour les versements ;
  • Un Livret jeune, réservé aux personnes âgées de 12 à 25 ans, rémunéré selon un taux d’intérêt annuel de minimum 3 % et plafonné à 1600 € pour les versements.


Ces différents livrets d’épargne peuvent être cumulés.


👉Cependant, une fois le montant de votre fonds d’urgence atteint, pour épargner intelligemment et augmenter votre capital, la stratégie la plus pertinente consiste à placer vos économies sur des supports d’investissement plus risqués, mais aussi potentiellement plus rémunérateurs, tels que le Plan d’Épargne Retraite (PER individuel, PER Collectif ou PERCOI), le PEA (Plan d’Épargne en Actions) ou encore l’assurance vie.


Combien de mois de salaire faut-il mettre de côté ? Ce qu’il faut retenir 

Avoir un fonds d’urgence est indispensable pour faire face aux aléas de la vie sereinement.

Le nombre de mois de salaire à garder de côté dépend de vos dépenses, de la stabilité de votre situation financière, mais aussi de votre tempérament (plutôt anxieux ou tendance zen).

De manière générale, il est conseillé de prévoir une épargne de précaution d’un montant correspondant à 3 à 6 mois de charges (loyer, assurances, alimentation, etc.).

Pour économiser la somme correspondante, chacun doit déterminer le pourcentage de son salaire qu’il est en capacité d’épargner chaque mois.

Un taux d’épargne de 20 % est souvent recommandé, cependant chaque individu doit adapter son effort d’épargne en fonction de ses revenus et de ses dépenses.

En pratique, pour se constituer une épargne de précaution, l’idéal est d’effectuer des virements réguliers vers un livret d’épargne réglementé : un LEP, un Livret A ou un LDDS par exemple.

Une fois son matelas de sécurité constitué, il convient de continuer d’épargner, mais cette fois en faisant fructifier son argent en le plaçant sur un support d’investissement tel qu’un PER, un PEA ou une assurance vie.

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