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Combien épargner en fonction de son salaire ?
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Epargnants
19
 
July
 
2022
4
 minutes

Combien épargner en fonction de son salaire ?

Les experts d’Epsor vous expliquent comment épargner en fonction de votre salaire, de vos charges contraintes et des projets que vous souhaitez réaliser !
Valentine Burguet
Valentine Burguet
Conseillère en gestion de patrimoine

1. Pourquoi épargner ?

Quels que soient votre âge et vos revenus, vous avez tout intérêt à épargner. Avant toute chose, la décision d’épargner repose sur vos besoins futurs et leurs financements. Ces éléments vont être moteurs de votre motivation à épargner et d’accepter l’effort d’épargne que vous allez décider.

☝️ Pour rappel, l’épargne vise à préparer le futur. Autrement dit, être une fourmi plutôt qu’une cigale, renoncer à consommer maintenant pour financer un projet demain. Pour cela, vous disposez de plusieurs formes d’épargne.

Pour commencer, l’épargne de précaution avec des supports où vous pouvez disposer des fonds à tout moment et sans délai : 

  • le livret A,
  • le livret de développement durable,
  • les livrets ou comptes d’épargne.

Ensuite, vous avez des produits qui vous permettent de récupérer votre capital dans un délai de quelques mois comme les comptes à terme. Pour une durée fixée au départ, de un à plusieurs mois, votre argent est bloqué et rémunéré à un taux plus élevé qu’un livret.

Et vous avez les produits d’épargne pour réaliser des placements avec un horizon à plus long terme :

Parmi ces enveloppes d’épargne, le PEE et le PER se démarquent. En effet, si votre entreprise vous offre de l’épargne salariale et retraite, contrairement aux autres enveloppes, la majeure partie de l’épargne constituée sur un PEE et/ou PER ne provient pas de vos revenus disponibles, ce sont des versements réalisés par votre employeur (primes d’intéressement, primes de participation, abondement). Vous pouvez également compléter ces versements en réalisant des versements personnels.

2. Quels sont vos besoins de financement futurs ?

Les versements et le choix de vos différents supports de placements doivent répondre à vos besoins et vos objectifs, à la fois immédiats et dans le futur. Par exemple, si vous préparez un achat immobilier ou si vous terminez de payer votre crédit immobilier, nécessairement vous n’allez pas pouvoir allouer la même somme.

Aussi, avant de fixer un montant, il convient de faire un point, le plus complet possible, sur vos besoins actuels et futurs : achat immobilier, études des enfants, évolutions professionnelles, vacances, travaux, proximité de la retraite… Puis estimez le montant nécessaire pour réaliser ces projets, en consultant les professionnels les plus avisés. Il s’agit d’avoir une estimation réaliste. Votre conseiller en gestion de patrimoine peut vous accompagner dans ces démarches pour affiner les montants à réunir et la manière de les réunir.

💡 Bon à savoir :

Chez Epsor, chaque épargnant peut bénéficier gratuitement de 2 rendez-vous par an avec un conseiller en gestion de patrimoine.

Ce n’est pas le seul bilan à faire avant de parvenir à calculer votre effort d’épargne. À côté de projets, il y a aussi vos charges actuelles. Celles qui sont contraintes : 

  • le loyer ou la mensualité du crédit immobilier
  • l’électricité et/ou le gaz
  • la consommation d’eau
  • les divers abonnements (internet, téléphonie, transports…)
  • les crédits à la consommation dont celui pour la voiture
  • l’impôt sur le revenu, la taxe d’habitation, les impôts fonciers, la taxe d’enlèvement des ordures ménagères 
  • la scolarité de vos enfants…

À cela, il faut ajouter les charges non contraintes : 

  • les activités sportives, culturelles et de loisirs
  • les abonnements au cinéma et aux plateformes de streaming
  • les voyages…

3. Comment calculer son effort d’épargne ?

Grâce au panorama le plus complet possible sur vos projets et vos charges, vous pouvez obtenir une juste mesure de votre reste à charge actuel, et la manière dont il va évoluer. En effet, si vous terminez un prêt auto dans deux mois, le montant alloué viendra augmenter votre reste à vivre. À l’inverse, si vous commencez le paiement de votre crédit travaux pour rénover l’isolation de votre logement, la nouvelle mensualité vient diminuer votre reste à vivre, une fois toutes les charges payées.

Pretto, Jowi, Moneylo, GQMagazine, Boursorama, Planet… Beaucoup de sites de conseil en placement donnent des pourcentages à appliquer selon vos revenus. C’est vrai que vos revenus comptent énormément dans la décision, mais vos charges et vos projets sont très différents des autres personnes. Ce qui semble plus pertinent c’est d’épargner en fonction de vos projets, avec des versements minimums que vous pourrez assumer en toutes circonstances, y compris en cas d’une baisse de revenus.

Cas pratique

🏡 Claire et Bruno ont besoin d’avoir un apport de 20 000 euros pour leur achat immobilier. Le couple perçoit chaque mois 4 200 euros de revenus. Actuellement, ils peuvent envisager d’économiser 1 000 euros chaque mois. Si cet effort est totalement dédié à ce projet, d’ici 20 mois, hors intérêts, ils auront réuni la somme. Si d’autres projets sont aussi prévus, ils peuvent décider de dédier seulement la moitié de leur effort d’épargne, 500 euros, et attendre 40 mois. Ils consacrent alors l’autre partie à financer des coups durs imprévus ou leurs revenus à la retraite.

Si leurs revenus baissent à 3 900 euros, ils peuvent continuer leurs efforts pour constituer leur apport pour leur achat immobilier, et réduire leurs versements en direction de leur épargne de précaution et épargne retraite, ou au contraire privilégier l’épargne retraite, et réduire leur effort pour constituer leur apport.

Dans notre exemple, Claire et Bruno ont choisi d’orienter leurs efforts d’épargne vers le type d’épargne qu’ils estiment prioritaire au regard de leurs objectifs personnels. Vous aussi n’hésitez pas à opter pour cette approche. Toutefois, il paraît raisonnable de pouvoir mettre de côté une somme minimale chaque mois, au moins pour votre épargne de précaution : 30, 50, 100 euros… Grâce à celle-ci, vous êtes en capacité de faire face à des imprévus : réparation de votre voiture, voyage scolaire pour votre enfant, arrêt de travail de moins de 90 jours…

Le cas particulier de l’épargne salariale

L’épargne salariale se pose comme l’épargne à long terme par excellence. Comme nous l’avons évoqué précédemment, celle-ci est en premier lieu alimentée par votre employeur grâce aux dispositifs suivants :

  • l’intéressement lorsque les objectifs de l’entreprise sont atteints,
  • la participation lorsque l’entreprise réalise des bénéfices,
  • l’abondement, si l’entreprise le prévoit, en fonction de vos versements volontaires et autres primes versés sur votre PEE et votre PER.

Dans notre exemple, Claire et Bruno disposent d’une épargne salariale de 11 200 euros, dont 6 900 euros sur le PEE et 4 300 euros sur le PER.

🔓 Le calcul de leur effort d’épargne pour l’achat de leur résidence principale n’est donc plus le même. Comme leur achat immobilier concerne leur résidence principale, c’est un cas de déblocage autorisé par la loi (sauf pour le compartiment obligatoire du PER (PERob)). S’ils le souhaitent, et selon l’urgence de l’opération, ils peuvent donc décider de retirer tout ou partie de leur épargne salariale et retraite pour financer l’achat de leur résidence principale.

4. Exemples de gains possibles selon le montant mensuel épargné 

Pour vous permettre de vous projeter, nous avons fait une simulation d’investissement avec un taux mensuel de 3% sur 5, 10, 20 et 50 ans avec des montants d’épargne mensuels de 50, 150, 400 et 1 000 €.

Exemples de gains possibles selon le montant mensuel épargné

Le mot de la fin…

Le montant de votre salaire compte, mais il faut aussi tenir compte de vos dépenses, de la composition de votre foyer et de vos projets. En effet, vous pouvez avoir des revenus élevés et disposer que d’une faible capacité à épargner, et inversement avoir un revenu modeste et pouvoir assumer un effort d’épargne important. À vrai dire, peu importe votre situation, quel que soit le montant, épargner c’est préparer l’avenir et les imprévus. Chacun a donc intérêt à économiser le plus tôt possible et régulièrement.

Découvrir meilleurs fonds du label ISR et leur composition
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Sommaire

1. L’épargne salariale et retraite, kézako ?
  • L’épargne salariale, comment ça marche ?
  • L’intéressement en bref
  • Intéressement & start-ups/scale-ups, le combo parfait
  • L’intéressement en chiffres
2. Une solution gagnant-gagnant !
  • Des économies pour tous
  • L’épargne salariale, un outil 360°
3. Mise en place de l’intéressement : tuto !
  • 7 choses à savoir sur l’accord d’intéressement
  • Les 3 grandes étapes à suivre
  • Les règles d’or pour un accord réussi
  • Use case #1: start-up de 200 collaborateurs
  • Use case #2 : start-up de 45 collaborateurs
4. 5 conseils pour bien choisir son prestataire
  • Le maître mot : la pédagogie
  • Une épargne qui ressemble à vos salariés !
  • L’importance d’une gamme d’investissement diversifiée • RSE : priorité aux valeurs de vos collaborateurs
  • Frais transparents & compétitifs
5. (Bonus) Soigner les finitions !
  • Les démarches administratives, on s’en occupe !
  • Communiquez, communiquez... et communiquez !
Nous gérons l’épargne de leurs salariés

1. Pourquoi épargner ?

Quels que soient votre âge et vos revenus, vous avez tout intérêt à épargner. Avant toute chose, la décision d’épargner repose sur vos besoins futurs et leurs financements. Ces éléments vont être moteurs de votre motivation à épargner et d’accepter l’effort d’épargne que vous allez décider.

☝️ Pour rappel, l’épargne vise à préparer le futur. Autrement dit, être une fourmi plutôt qu’une cigale, renoncer à consommer maintenant pour financer un projet demain. Pour cela, vous disposez de plusieurs formes d’épargne.

Pour commencer, l’épargne de précaution avec des supports où vous pouvez disposer des fonds à tout moment et sans délai : 

  • le livret A,
  • le livret de développement durable,
  • les livrets ou comptes d’épargne.

Ensuite, vous avez des produits qui vous permettent de récupérer votre capital dans un délai de quelques mois comme les comptes à terme. Pour une durée fixée au départ, de un à plusieurs mois, votre argent est bloqué et rémunéré à un taux plus élevé qu’un livret.

Et vous avez les produits d’épargne pour réaliser des placements avec un horizon à plus long terme :

Parmi ces enveloppes d’épargne, le PEE et le PER se démarquent. En effet, si votre entreprise vous offre de l’épargne salariale et retraite, contrairement aux autres enveloppes, la majeure partie de l’épargne constituée sur un PEE et/ou PER ne provient pas de vos revenus disponibles, ce sont des versements réalisés par votre employeur (primes d’intéressement, primes de participation, abondement). Vous pouvez également compléter ces versements en réalisant des versements personnels.

2. Quels sont vos besoins de financement futurs ?

Les versements et le choix de vos différents supports de placements doivent répondre à vos besoins et vos objectifs, à la fois immédiats et dans le futur. Par exemple, si vous préparez un achat immobilier ou si vous terminez de payer votre crédit immobilier, nécessairement vous n’allez pas pouvoir allouer la même somme.

Aussi, avant de fixer un montant, il convient de faire un point, le plus complet possible, sur vos besoins actuels et futurs : achat immobilier, études des enfants, évolutions professionnelles, vacances, travaux, proximité de la retraite… Puis estimez le montant nécessaire pour réaliser ces projets, en consultant les professionnels les plus avisés. Il s’agit d’avoir une estimation réaliste. Votre conseiller en gestion de patrimoine peut vous accompagner dans ces démarches pour affiner les montants à réunir et la manière de les réunir.

💡 Bon à savoir :

Chez Epsor, chaque épargnant peut bénéficier gratuitement de 2 rendez-vous par an avec un conseiller en gestion de patrimoine.

Ce n’est pas le seul bilan à faire avant de parvenir à calculer votre effort d’épargne. À côté de projets, il y a aussi vos charges actuelles. Celles qui sont contraintes : 

  • le loyer ou la mensualité du crédit immobilier
  • l’électricité et/ou le gaz
  • la consommation d’eau
  • les divers abonnements (internet, téléphonie, transports…)
  • les crédits à la consommation dont celui pour la voiture
  • l’impôt sur le revenu, la taxe d’habitation, les impôts fonciers, la taxe d’enlèvement des ordures ménagères 
  • la scolarité de vos enfants…

À cela, il faut ajouter les charges non contraintes : 

  • les activités sportives, culturelles et de loisirs
  • les abonnements au cinéma et aux plateformes de streaming
  • les voyages…

3. Comment calculer son effort d’épargne ?

Grâce au panorama le plus complet possible sur vos projets et vos charges, vous pouvez obtenir une juste mesure de votre reste à charge actuel, et la manière dont il va évoluer. En effet, si vous terminez un prêt auto dans deux mois, le montant alloué viendra augmenter votre reste à vivre. À l’inverse, si vous commencez le paiement de votre crédit travaux pour rénover l’isolation de votre logement, la nouvelle mensualité vient diminuer votre reste à vivre, une fois toutes les charges payées.

Pretto, Jowi, Moneylo, GQMagazine, Boursorama, Planet… Beaucoup de sites de conseil en placement donnent des pourcentages à appliquer selon vos revenus. C’est vrai que vos revenus comptent énormément dans la décision, mais vos charges et vos projets sont très différents des autres personnes. Ce qui semble plus pertinent c’est d’épargner en fonction de vos projets, avec des versements minimums que vous pourrez assumer en toutes circonstances, y compris en cas d’une baisse de revenus.

Cas pratique

🏡 Claire et Bruno ont besoin d’avoir un apport de 20 000 euros pour leur achat immobilier. Le couple perçoit chaque mois 4 200 euros de revenus. Actuellement, ils peuvent envisager d’économiser 1 000 euros chaque mois. Si cet effort est totalement dédié à ce projet, d’ici 20 mois, hors intérêts, ils auront réuni la somme. Si d’autres projets sont aussi prévus, ils peuvent décider de dédier seulement la moitié de leur effort d’épargne, 500 euros, et attendre 40 mois. Ils consacrent alors l’autre partie à financer des coups durs imprévus ou leurs revenus à la retraite.

Si leurs revenus baissent à 3 900 euros, ils peuvent continuer leurs efforts pour constituer leur apport pour leur achat immobilier, et réduire leurs versements en direction de leur épargne de précaution et épargne retraite, ou au contraire privilégier l’épargne retraite, et réduire leur effort pour constituer leur apport.

Dans notre exemple, Claire et Bruno ont choisi d’orienter leurs efforts d’épargne vers le type d’épargne qu’ils estiment prioritaire au regard de leurs objectifs personnels. Vous aussi n’hésitez pas à opter pour cette approche. Toutefois, il paraît raisonnable de pouvoir mettre de côté une somme minimale chaque mois, au moins pour votre épargne de précaution : 30, 50, 100 euros… Grâce à celle-ci, vous êtes en capacité de faire face à des imprévus : réparation de votre voiture, voyage scolaire pour votre enfant, arrêt de travail de moins de 90 jours…

Le cas particulier de l’épargne salariale

L’épargne salariale se pose comme l’épargne à long terme par excellence. Comme nous l’avons évoqué précédemment, celle-ci est en premier lieu alimentée par votre employeur grâce aux dispositifs suivants :

  • l’intéressement lorsque les objectifs de l’entreprise sont atteints,
  • la participation lorsque l’entreprise réalise des bénéfices,
  • l’abondement, si l’entreprise le prévoit, en fonction de vos versements volontaires et autres primes versés sur votre PEE et votre PER.

Dans notre exemple, Claire et Bruno disposent d’une épargne salariale de 11 200 euros, dont 6 900 euros sur le PEE et 4 300 euros sur le PER.

🔓 Le calcul de leur effort d’épargne pour l’achat de leur résidence principale n’est donc plus le même. Comme leur achat immobilier concerne leur résidence principale, c’est un cas de déblocage autorisé par la loi (sauf pour le compartiment obligatoire du PER (PERob)). S’ils le souhaitent, et selon l’urgence de l’opération, ils peuvent donc décider de retirer tout ou partie de leur épargne salariale et retraite pour financer l’achat de leur résidence principale.

4. Exemples de gains possibles selon le montant mensuel épargné 

Pour vous permettre de vous projeter, nous avons fait une simulation d’investissement avec un taux mensuel de 3% sur 5, 10, 20 et 50 ans avec des montants d’épargne mensuels de 50, 150, 400 et 1 000 €.

Exemples de gains possibles selon le montant mensuel épargné

Le mot de la fin…

Le montant de votre salaire compte, mais il faut aussi tenir compte de vos dépenses, de la composition de votre foyer et de vos projets. En effet, vous pouvez avoir des revenus élevés et disposer que d’une faible capacité à épargner, et inversement avoir un revenu modeste et pouvoir assumer un effort d’épargne important. À vrai dire, peu importe votre situation, quel que soit le montant, épargner c’est préparer l’avenir et les imprévus. Chacun a donc intérêt à économiser le plus tôt possible et régulièrement.

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