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Inflation : quel impact sur mes investissements ?
Inflation : quel impact sur mes investissements ?
Epargnants
6
 
September
 
2022
3
 minutes

Inflation : quel impact sur mes investissements ?

Depuis plusieurs semaines, un terme revient dans les discussions : l’inflation. De quoi s’agit-il ? Comment et pourquoi êtes-vous impacté ? Quels choix faire pour vos investissements ? Les experts d’Epsor vous expliquent tout ce que vous devez savoir.
Valentine Burguet
Valentine Burguet
Conseillère en gestion de patrimoine

1. Inflation : de quoi parle-t-on ?

📈 Les prix flambent dans le monde entier. En juin dernier, ils ont progressé de 5,8% en France, de 8,6% dans la zone euro, et de 60 à 80% dans d’autres pays comme l’Argentine ou la Turquie, contre 1,5% un an plus tôt. Ce phénomène de hausse des prix s’appelle l’inflation. Concrètement, pour un même budget, le consommateur se retrouve à acheter moins de produits et services, dont il a besoin.

Pour continuer à consommer et répondre à ses besoins, il est alors contraint d’effectuer des choix : renoncer à acheter, ou réduire plus fortement les quantités de certains biens, pour ne pas changer la consommation d'autres biens. Sandrine Heitz-Spahn, maître de conférences — IAE Metz School of Management, Université de Lorraine parle de préférence des « biens d’usage courant au profit de biens moins nécessaires ».

Les changements et adaptations de consommation

Chaque consommateur prend des décisions différentes, selon sa situation personnelle :

  • ses revenus,
  • son lieu d’habitation,
  • son lieu de travail,
  • la propriété ou la location de sa résidence principale,
  • son niveau d’endettement personnel,
  • ses personnes à charge (conjoint, enfants, famille…),
  • sa capacité d’adaptation…

Cependant, des tendances de comportement plus globales se dessinent. Ainsi, lors des vacances estivales, les Français ont réduit leur budget de 125 euros, selon une étude de Cofidis. Cette réduction concerne tous les postes de dépenses : moins de trajets en voiture, moins d’activités de loisirs, moins de restaurants et moins de confort pour l'hébergement.

🗓 Et pour la rentrée 2022, il faut s’attendre à d’autres changements. Par exemple, des salariés pourraient, comme lors de la crise de pandémie de COVID-19, négocier la possibilité de venir moins souvent sur le site de l’entreprise pour réduire l'utilisation de leur voiture et être moins impactés par la hausse des carburants. Ils pourraient aussi être tentés par l’usage de nouveaux modes de transports comme le train, le vélo ou le covoiturage. Lesquels pourraient les amener à demander un réaménagement des horaires pour que leur trajet domicile-travail soit fluide.

Le rapport de force entre l’offre et la demande

Quoi qu’il en soit, le niveau actuel de l’inflation est tout à fait exceptionnel. Il illustre une règle économique : les prix permettent d’ajuster les écarts entre l’offre et la demande. Plus l’offre est importante par rapport à la demande, plus les prix ont tendance à baisser. À l’inverse, lorsque la demande dépasse l’offre, les prix augmentent en raison de la rareté ou d’une disponibilité retardée dans le temps.

L’actuelle hausse des prix s’explique justement par une offre réduite comparée à la demande. Et cela concerne tous les types de produits et services. L’INSEE, sur la base des prix pratiqués en juin 2022, relève que la hausse des prix concerne d'abord les produits dits de l’énergie — dont le carburant — (+33,1%), puis les produits alimentaires frais (+6,2%), les autres produits alimentaires (+5,7%), les services (+3,2%) et les produits manufacturés +2,6%. Un an plus tôt, les progressions des prix étaient réciproquement de +10,9%, de -2,8%, +0,3%, +0,8% et +0,7%.

Que s’est-il passé entre-temps ? 🤔

Les périodes de confinement liées à la COVID-19 se sont réduites, voire arrêtées, avec la vaccination des populations, qui ont pu commencer à reprendre une vie normale. Cette reprise a été quasi immédiate et vigoureuse, mais inégale selon les pays. Et les entreprises n’ont pas immédiatement retrouvé leur pleine capacité de production. Du coup, l’offre de production s’est retrouvée inférieure à la demande. Cette situation devait être temporaire, mais l’invasion de l'Ukraine par la Russie est venue tout amplifier. Des matières premières sont devenues moins disponibles comme le pétrole, le gaz ou les céréales. 

2. Quels sont les risques pour vos investissements ?

Cette situation éphémère, qui devient donc durable, bouscule l’attrait des solutions d’investissements qui s'offrent à vous. Cela tient à la différence entre taux nominal (le taux affiché) et le taux réel (le taux que vous percevez réellement une fois la progression des prix retirée du taux nominal). Par exemple, avec une inflation à 5,8%, seuls les placements affichant un rendement supérieur permettent de gagner réellement de l’argent. Pour le livret A, dont le taux nominal est de 2%, le taux réel est de -3,8%. Autrement dit, vous perdez de l’argent, dès lors que la hausse des prix est supérieure à 2%.

Ce qui explique qu’à long terme, une inflation trop forte ne joue pas en faveur d’une épargne de précaution ou sécurisée. En effet, les livrets d’épargne, les obligations, les fonds en euros, s'appuient sur un taux « garanti » sur une longue période qui ne répercute pas la hausse des prix, ou que modérément. Il y a donc une dépréciation du capital. Votre pouvoir d’achat d’épargnant s’en trouve réduit. L’inflation avantage en revanche les acteurs qui ont emprunté à un taux d’intérêt faible ou nul. La valeur du capital à rembourser diminue en effet avec la hausse générale des prix.

3. Quelles sont les opportunités d’investissements ?

☝️ Dans ce contexte, l’épargne salariale est moins exposée, ainsi que des produits comme l’assurance vie ou le contrat de capitalisation. Cependant, les frais, notamment d’arbitrage (frais pour changer de supports d’investissement), peuvent être revus à la hausse.

Dans le cadre d’un plan d’épargne entreprise (PEE) ou d’un plan d’épargne retraite collectif (PER Collectif) ou obligatoire (PER Obligatoire), les hausses sont neutres pour vous. Les frais étant à la charge de l’entreprise.

Valeurs défensives

Du coup, vous pouvez pleinement profiter de la présence d’unités de compte, changer facilement de supports et choisir ceux qui sont les moins impactés par l’inflation ou peu sensibles à l’évolution des prix. Ce que l’on appelle le “pricing power”. Pour éviter une dévalorisation de votre épargne, il faut privilégier ces supports d’investissements pouvant rester neutres face à l’inflation. Ainsi, la valeur de votre capital ne se déprécie pas et vous pouvez maintenir inchangés vos projets.

C’est le cas d’une partie des entreprises qui peuvent répercuter la hausse de leurs coûts sans voir leurs ventes baissées. On parle de valeurs défensives. C’est le cas de celles présentes sur les biens dits essentiels : alimentation, produits d'hygiène, etc.

SCPI et immobilier

🏢 Il y a aussi des supports comme les SCPI. Ces sociétés civiles en placements immobiliers permettent d’investir dans l’immobilier résidentiel, de bureaux et industriel. La détention d’une ou plusieurs parts vous permet de toucher, à proportion, une part des revenus perçus : les loyers et les produits des ventes de biens. Pour repérer les SCPI dont vous pouvez acquérir des parts, vous pouvez consulter des sites comme Meilleures SCPI ou La centrale des SCPI.

En 2021, le rendement moyen était de 4,5% en 2021, alors que l’inflation n’était pas encore élevée. Cela tient au fait que, de la même manière que les valeurs défensives, les loyers suivent un indice de référence qui prend en compte l’inflation de manière trimestrielle. 

C’est ce qui explique que les actifs immobiliers ne se déprécient pas. Et par ailleurs, si les biens acquis l’ont été par l’octroi d’un crédit, outre un taux très bas, la valeur du capital à rembourser diminue à mesure que les prix augmentent. En effet, la mensualité à rembourser reste inchangée quelle que soit l’évolution des prix.

Or et fonds d’obligations

Les actions comme les SCPI sont des placements pertinents que le niveau d’inflation soit modéré ou élevé. Cependant si l’inflation élevée perdure, par souci de diversification des risques, il convient de regarder d’autres supports comme l’or ou les fonds d’obligations indexées sur l’inflation. Ces deux solutions conjoncturelles permettent aussi à votre capital de moins se déprécier avec le temps. Par contre, lorsque la hausse des prix sera moins vigoureuse, elles ne seront plus opportunes.

📈 Pour obtenir de la performance, tout repose sur une plus grande prise de risque. Autrement dit, il convient d’opter pour une gestion dite dynamique, plutôt que prudente. Cela suppose d’accepter ou d’être en capacité d’assumer la perte d’une partie du capital. Par exemple, choisir d’investir dans une entreprise plus jeune, innovante et en forte croissance. Elle offre un potentiel de croissance de ses activités et de ses revenus très fort. Mais elle n’est pas à l'abri de connaître un échec ou plusieurs échecs qui créent des pertes à court terme.

Le mot de la fin…

Pour développer une épargne à long terme, sans vous soucier de l’impact de l’inflation, vous avez tout intérêt à retenir des enveloppes d’investissement qui vous offrent une large gamme de supports d’investissement.

C’est le cas d’un plan d’épargne retraite (PER), d’un plan d’épargne entreprise (PEE), d’une assurance-vie, d’un contrat de capitalisation ou encore d’un plan d’épargne en actions (PEA). Chacun d’eux a un fonctionnement qui les différencie, mais tous vous permettent de choisir et changer à tout moment l’orientation de votre épargne selon l’inflation et vos besoins de faire fructifier votre épargne.

Épargne responsable : Transition écologique et épargne, où en sont les supports de placement en France ?
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Inflation : quel impact sur mes investissements ?
Inflation : quel impact sur mes investissements ?

Inflation : quel impact sur mes investissements ?

Sommaire

1. L’épargne salariale et retraite, kézako ?
  • L’épargne salariale, comment ça marche ?
  • L’intéressement en bref
  • Intéressement & start-ups/scale-ups, le combo parfait
  • L’intéressement en chiffres
2. Une solution gagnant-gagnant !
  • Des économies pour tous
  • L’épargne salariale, un outil 360°
3. Mise en place de l’intéressement : tuto !
  • 7 choses à savoir sur l’accord d’intéressement
  • Les 3 grandes étapes à suivre
  • Les règles d’or pour un accord réussi
  • Use case #1: start-up de 200 collaborateurs
  • Use case #2 : start-up de 45 collaborateurs
4. 5 conseils pour bien choisir son prestataire
  • Le maître mot : la pédagogie
  • Une épargne qui ressemble à vos salariés !
  • L’importance d’une gamme d’investissement diversifiée • RSE : priorité aux valeurs de vos collaborateurs
  • Frais transparents & compétitifs
5. (Bonus) Soigner les finitions !
  • Les démarches administratives, on s’en occupe !
  • Communiquez, communiquez... et communiquez !
Nous gérons l’épargne de leurs salariés

1. Inflation : de quoi parle-t-on ?

📈 Les prix flambent dans le monde entier. En juin dernier, ils ont progressé de 5,8% en France, de 8,6% dans la zone euro, et de 60 à 80% dans d’autres pays comme l’Argentine ou la Turquie, contre 1,5% un an plus tôt. Ce phénomène de hausse des prix s’appelle l’inflation. Concrètement, pour un même budget, le consommateur se retrouve à acheter moins de produits et services, dont il a besoin.

Pour continuer à consommer et répondre à ses besoins, il est alors contraint d’effectuer des choix : renoncer à acheter, ou réduire plus fortement les quantités de certains biens, pour ne pas changer la consommation d'autres biens. Sandrine Heitz-Spahn, maître de conférences — IAE Metz School of Management, Université de Lorraine parle de préférence des « biens d’usage courant au profit de biens moins nécessaires ».

Les changements et adaptations de consommation

Chaque consommateur prend des décisions différentes, selon sa situation personnelle :

  • ses revenus,
  • son lieu d’habitation,
  • son lieu de travail,
  • la propriété ou la location de sa résidence principale,
  • son niveau d’endettement personnel,
  • ses personnes à charge (conjoint, enfants, famille…),
  • sa capacité d’adaptation…

Cependant, des tendances de comportement plus globales se dessinent. Ainsi, lors des vacances estivales, les Français ont réduit leur budget de 125 euros, selon une étude de Cofidis. Cette réduction concerne tous les postes de dépenses : moins de trajets en voiture, moins d’activités de loisirs, moins de restaurants et moins de confort pour l'hébergement.

🗓 Et pour la rentrée 2022, il faut s’attendre à d’autres changements. Par exemple, des salariés pourraient, comme lors de la crise de pandémie de COVID-19, négocier la possibilité de venir moins souvent sur le site de l’entreprise pour réduire l'utilisation de leur voiture et être moins impactés par la hausse des carburants. Ils pourraient aussi être tentés par l’usage de nouveaux modes de transports comme le train, le vélo ou le covoiturage. Lesquels pourraient les amener à demander un réaménagement des horaires pour que leur trajet domicile-travail soit fluide.

Le rapport de force entre l’offre et la demande

Quoi qu’il en soit, le niveau actuel de l’inflation est tout à fait exceptionnel. Il illustre une règle économique : les prix permettent d’ajuster les écarts entre l’offre et la demande. Plus l’offre est importante par rapport à la demande, plus les prix ont tendance à baisser. À l’inverse, lorsque la demande dépasse l’offre, les prix augmentent en raison de la rareté ou d’une disponibilité retardée dans le temps.

L’actuelle hausse des prix s’explique justement par une offre réduite comparée à la demande. Et cela concerne tous les types de produits et services. L’INSEE, sur la base des prix pratiqués en juin 2022, relève que la hausse des prix concerne d'abord les produits dits de l’énergie — dont le carburant — (+33,1%), puis les produits alimentaires frais (+6,2%), les autres produits alimentaires (+5,7%), les services (+3,2%) et les produits manufacturés +2,6%. Un an plus tôt, les progressions des prix étaient réciproquement de +10,9%, de -2,8%, +0,3%, +0,8% et +0,7%.

Que s’est-il passé entre-temps ? 🤔

Les périodes de confinement liées à la COVID-19 se sont réduites, voire arrêtées, avec la vaccination des populations, qui ont pu commencer à reprendre une vie normale. Cette reprise a été quasi immédiate et vigoureuse, mais inégale selon les pays. Et les entreprises n’ont pas immédiatement retrouvé leur pleine capacité de production. Du coup, l’offre de production s’est retrouvée inférieure à la demande. Cette situation devait être temporaire, mais l’invasion de l'Ukraine par la Russie est venue tout amplifier. Des matières premières sont devenues moins disponibles comme le pétrole, le gaz ou les céréales. 

2. Quels sont les risques pour vos investissements ?

Cette situation éphémère, qui devient donc durable, bouscule l’attrait des solutions d’investissements qui s'offrent à vous. Cela tient à la différence entre taux nominal (le taux affiché) et le taux réel (le taux que vous percevez réellement une fois la progression des prix retirée du taux nominal). Par exemple, avec une inflation à 5,8%, seuls les placements affichant un rendement supérieur permettent de gagner réellement de l’argent. Pour le livret A, dont le taux nominal est de 2%, le taux réel est de -3,8%. Autrement dit, vous perdez de l’argent, dès lors que la hausse des prix est supérieure à 2%.

Ce qui explique qu’à long terme, une inflation trop forte ne joue pas en faveur d’une épargne de précaution ou sécurisée. En effet, les livrets d’épargne, les obligations, les fonds en euros, s'appuient sur un taux « garanti » sur une longue période qui ne répercute pas la hausse des prix, ou que modérément. Il y a donc une dépréciation du capital. Votre pouvoir d’achat d’épargnant s’en trouve réduit. L’inflation avantage en revanche les acteurs qui ont emprunté à un taux d’intérêt faible ou nul. La valeur du capital à rembourser diminue en effet avec la hausse générale des prix.

3. Quelles sont les opportunités d’investissements ?

☝️ Dans ce contexte, l’épargne salariale est moins exposée, ainsi que des produits comme l’assurance vie ou le contrat de capitalisation. Cependant, les frais, notamment d’arbitrage (frais pour changer de supports d’investissement), peuvent être revus à la hausse.

Dans le cadre d’un plan d’épargne entreprise (PEE) ou d’un plan d’épargne retraite collectif (PER Collectif) ou obligatoire (PER Obligatoire), les hausses sont neutres pour vous. Les frais étant à la charge de l’entreprise.

Valeurs défensives

Du coup, vous pouvez pleinement profiter de la présence d’unités de compte, changer facilement de supports et choisir ceux qui sont les moins impactés par l’inflation ou peu sensibles à l’évolution des prix. Ce que l’on appelle le “pricing power”. Pour éviter une dévalorisation de votre épargne, il faut privilégier ces supports d’investissements pouvant rester neutres face à l’inflation. Ainsi, la valeur de votre capital ne se déprécie pas et vous pouvez maintenir inchangés vos projets.

C’est le cas d’une partie des entreprises qui peuvent répercuter la hausse de leurs coûts sans voir leurs ventes baissées. On parle de valeurs défensives. C’est le cas de celles présentes sur les biens dits essentiels : alimentation, produits d'hygiène, etc.

SCPI et immobilier

🏢 Il y a aussi des supports comme les SCPI. Ces sociétés civiles en placements immobiliers permettent d’investir dans l’immobilier résidentiel, de bureaux et industriel. La détention d’une ou plusieurs parts vous permet de toucher, à proportion, une part des revenus perçus : les loyers et les produits des ventes de biens. Pour repérer les SCPI dont vous pouvez acquérir des parts, vous pouvez consulter des sites comme Meilleures SCPI ou La centrale des SCPI.

En 2021, le rendement moyen était de 4,5% en 2021, alors que l’inflation n’était pas encore élevée. Cela tient au fait que, de la même manière que les valeurs défensives, les loyers suivent un indice de référence qui prend en compte l’inflation de manière trimestrielle. 

C’est ce qui explique que les actifs immobiliers ne se déprécient pas. Et par ailleurs, si les biens acquis l’ont été par l’octroi d’un crédit, outre un taux très bas, la valeur du capital à rembourser diminue à mesure que les prix augmentent. En effet, la mensualité à rembourser reste inchangée quelle que soit l’évolution des prix.

Or et fonds d’obligations

Les actions comme les SCPI sont des placements pertinents que le niveau d’inflation soit modéré ou élevé. Cependant si l’inflation élevée perdure, par souci de diversification des risques, il convient de regarder d’autres supports comme l’or ou les fonds d’obligations indexées sur l’inflation. Ces deux solutions conjoncturelles permettent aussi à votre capital de moins se déprécier avec le temps. Par contre, lorsque la hausse des prix sera moins vigoureuse, elles ne seront plus opportunes.

📈 Pour obtenir de la performance, tout repose sur une plus grande prise de risque. Autrement dit, il convient d’opter pour une gestion dite dynamique, plutôt que prudente. Cela suppose d’accepter ou d’être en capacité d’assumer la perte d’une partie du capital. Par exemple, choisir d’investir dans une entreprise plus jeune, innovante et en forte croissance. Elle offre un potentiel de croissance de ses activités et de ses revenus très fort. Mais elle n’est pas à l'abri de connaître un échec ou plusieurs échecs qui créent des pertes à court terme.

Le mot de la fin…

Pour développer une épargne à long terme, sans vous soucier de l’impact de l’inflation, vous avez tout intérêt à retenir des enveloppes d’investissement qui vous offrent une large gamme de supports d’investissement.

C’est le cas d’un plan d’épargne retraite (PER), d’un plan d’épargne entreprise (PEE), d’une assurance-vie, d’un contrat de capitalisation ou encore d’un plan d’épargne en actions (PEA). Chacun d’eux a un fonctionnement qui les différencie, mais tous vous permettent de choisir et changer à tout moment l’orientation de votre épargne selon l’inflation et vos besoins de faire fructifier votre épargne.

Épargne responsable : Transition écologique et épargne, où en sont les supports de placement en France ?

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